Résumons
les constats de notre filiation:
Nos quatre premiers livres nous ont fait prendre conscience de l’existence de la
‘Maison d’Israël’, aujourd’hui éliminée par ‘‘génocide culturel’’.
Démocrate, elle fut la conservatrice des croyances des patriarches, d’Abraham,
de Jacob, premier modèle de nos républiques fédérales modernes, où une
élection est obligatoire pour diriger. L’Ancien Testament, – II Samuel V (3), – par l’élection de Dawid,
l’a parfaitement confirmé à Hébron,
(p. 264 du livre II.)
Par
sa vision de l’homme dual, réceptacle de la ‘Substance de Dieu’, notre
filiation apportait un contrepoids idéal à la dérive asservissante introduite
par des mauvais conseils.
Dans
les deux filiations antagonistes, le ‘royaume de Juda’ imposa à ses
sujets une royauté absolue, injuste, protégée par un droit d’aînesse
inexistant. Le tout fait sous le couvert d’une religion brutale, ayant droit de
vie et de mort, ce droit était donné par un ‘dieu des armées’. Le Dieu d’Abraham
et des patriarches était bien El, Béthel d’Abraham,
L’Ineffable, et Jésus l’expliquera au chapitre II du livre IV (nous en profitons pour préciser que Jésus n'a JAMAIS créé de religion.)
Après
le choix de la domination violente et absolue, prônée par le ‘royaume de Juda’,
analysons les conséquences de ces lois autoritaires imposées à l’homme divin.
Il
est évident que les arguments radicaux ne pouvaient que provoquer l’élimination
de notre ‘Maison d’Israël’, bien trop libérale pour résister. Pour les
rois et religieux injustifiésÝ, il s’avéra pourtant impossible de laisser la moindre structure
égalitaire en place. Ces injustes savaient que notre filiation dresserait son
index accusateur pour montrer l’irrespect de la vie humaine, divine et sacrée. L’état
d’absolutisme étant d’être seul, il s’amplifia pendant des siècles, jusqu’à trôner.
Alors, la bête, ’Violence’, réclama sa part de massacres, régnant en maîtresse
exigeante sur le Monde.
Pourtant, comme promis au Gan Eden, une ultime tentative se fit
par Jésus. Au prix de sa vie, il nous prévint des ravages qu’invariablement engendre
la domination de l’homme dieu. Tout système en ‘isme’, entravant le choix
divin, disparaîtra, mais seulement après avoir vomi sa part de méchancetés.
Ne
soyons pas dupes, ‘vivre en liberté d’esprit’, c’est vivre en harmonie avec son
ego et surtout dans le respect dû aux autres, ce n’est pas affaire aisée. La dualité,
qui nous anime, crée des besoins souvent contradictoires, le désordre peut
s’installer dans nos priorités. Il ne faut surtout pas avoir peur de cette
forme d’anarchie individuelle. La confusion est bien le prix fort que nous
devons payer pour vivre la liberté. Par malheur, la peur en résultant favorise
les injustifiés.
Pour
éviter cette domination avilissante et les persécutions qui en découlent, tout
au long de l’histoire se succédèrent des guides, protecteurs de l’homme divin. Notre
filiation les appela ‘barre du gouvernail’, Paol1,
‘barre’, Baol, ‘le guide’, ‘la barre’, et mieux, dans l’image qu’en avaient
nos anciens, celui qui conseille. Cet homme/guide se dévouait et montrait
l’exemple, alors, il deviendra la cible à viser et à éliminer pour les mêmes
motifs que notre filiation. Le but n’avait pourtant rien de subversif :
permettre à l’homme, créé pour choisir le retour ou pas au Père, d’exercer son
libre arbitre.
L’homme
doit s’émanciper de toutes tutelles, pour
que son choix divin ait une valeur !
Pour notre filiation, la
liberté de l’esprit, dans le respect de soi et de l’autre, est la seule raison
d’être de l’homme sur Terre. En quelque sorte, il y est en quarantaine pour le
temps de la décision. Dieu est en nous, il N'Y A PAS d’intermédiaire.
Asservi, celui qui suit les
rites imposés par des menaces, ne réfléchit pas et son esprit s’enlise dans un
confort en trompe-l’œil. Pour Hermès, incapable d’aller plus loin que ce
qui lui a été dit, il n’est qu’un ‘digesteur de matières organiques’.
Cet homme/esclave, par
abandon de sa liberté d’homme dieu, réagira en aveugle aux débordements et
exaction de son institution. Dans notre passé, n’est-ce pas la vraie raison qui
permit le massacre d’innocents au nom d’idées religieuses, puis l’oubli
absolvant ? C’est pour cette raison que l’oncle disait «Au final, il y
aura peu d’élus, parce qu’aveugles, les hommes
asservis se taisent. »
La conscience, abandonnée aux
religions dans ce Monde, est donc démissionnaire de son état divin. Alors, comment
la ‘parcelle de Dieu’ se jugera-t-elle ? Inflexible en au-delà, ses
actions seront appréciées sans concession, non pas jugées cette fois par les
hommes, mais par sa conscience, et là, il faut trembler. Les prophètes disaient
que des écailles pousseraient dans les yeux de certains religieux. Alors,
aujourd’hui les trois religions, ‘dites du Livre’, refusent d’éliminer leurs
textes violents, elles ont leurs yeux écaillés, et tout recommence. Cher ami Mic’hael
Bar Zo-Har, (Livre III), la leçon de 39/45 n’a pas été comprise, nous
sommes toujours en danger de violence.
Diriger,
c’est assumer ! Alors, nous irons saluer les dominants au fond de leurs
ergastules* !
Ý
Par Injustifiés, nous entendons les dominants non élus ou plébiscités,
dirigeant des pays ou religions dans l’irrespect du message de Jésus,
‘aimez-vous les uns les autres’, soit, respectez-vous.
1 Paol,
‘barre de gouvernail’, Paoll, ‘barres’ au vieux pluriel. Baol,
‘la barre’. Paoli, Paol-i, lect. inv., ‘lui barre’, celui qui guide.
Ý
Ergastule, le ‘u’ non couvert ‘ou’, Er-gast-toul, ‘dans l’impur trou’,
et mieux, ‘dans le trou impur’, nom du cachot romain. Er, en préfixe
vaut é, ‘en’, ‘dans’.